La culpabilité est un véritable poison mental qui … n’est en fait pas nécessaire. Malheureusement, la culpabilité a été renforcée par les religions. C’est un puissant moyen de garder l’autre en son pouvoir.
Nous ne sommes pas égaux face à la culpabilité. Certaines personnalités sont plus vulnérables que d’autres.
Les conséquences de la culpabilité sur soi diffèrent selon les individus. Elle peut se manifester au niveau mental (pensées noires), émotionnel (colère contre soi-même) ou corporel (somatisation).
Le processus de culpabilisation commence en soi-même, trouvant ses racines dans les profondeurs de notre inconscient. Notre juge intérieur est en fait beaucoup plus dur que les autres, que notre entourage immédiat. Si l’autre a un pouvoir sur moi via la culpabilité c’est parce que il y a en moi un juge qui l’y autorise.
Le scénario est simple : le juge condamne et une punition doit s’ensuivre. C’est ainsi que des personnes, inconsciemment, rongées par une culpabilité consciente ou inconsciente, se mettent dans des situations difficiles où l’environnement va se charger d’appliquer la punition du condamné … Les acteurs se mettent en place et le film commence. Sans nous en rendre compte, nous créons véritablement cette situation. Nous sommes les réalisateurs du film …
Comment s’en sortir ? Dans les cas sérieux, il faut aller aller à la racine de la culpabilité. Elle est parfois profonde. Le mécanisme de déracinement le plus puissant que je connaisse est le pardon … envers soi-même.
Le pardon ne signifie pas que j’ai fauté ou que l’autre a fauté, même si cela peut être une réalité. Et SVP, excluons ici toute notion religieuse du pardon, déformée par des siècles d’obscurantisme.
Le pardon c’est rétablir le lien, la connection avec soi-même. C’est le médicament qui soigne la maladie. C’est la mise à jour qui répare le bug informatique. Souvent, il faut répéter plusieurs fois.
Un remède assez efficace est le Ho oponopono. Un spécialiste : Luc Bodin, médecin. Voici une courte vidéo :
Un autre petit truc : quand je me sens coupable, je peux poser un acte réparateur, envers moi ou envers une autre personne. L’acte aide à désamorcer le processus et à m’alléger.