Nous pensons souvent à des aliments quand nous parlons nourriture. En fait, l’être humain se nourrit à différents niveaux …
Le niveau physique d’abord : ce sont les aliments et les boissons que nous absorbons.
Le niveau mental : ce sont mes lectures, ce que je regarde à la télévision ou sur internet.
Le niveau émotionnel : ce sont mes relations affectives ou tout ce qui me nourrit « émotionnellement ».
Pour être en bonne santé, j’ai intérêt à absorber une nourriture de qualité à ces trois niveaux.
Le niveau physique : comment est-ce que je me nourris ? Quelle est la qualité des aliments que j’absorbe, que je mets à l’intérieur de moi-même. On n’imagine pas mettre une essence de mauvaise qualité dans le réservoir de sa voiture … Quid de notre corps qui a beaucoup plus de valeur que notre voiture ? Un sage hindoux disait quant à lui que ce qui était important n’était pas la quantité ou qualité de la nourriture mais ce que nous pouvons digérer. Cela implique une observation consciente de son corps après s’être alimenté … Comment mon corps réagit-il dans les minutes ou les heures après l’absorption ?
Le niveau mental : qu’est-ce que je regarde, qu’est-ce que je lis ? Si mes yeux et mes oreilles côtoient continuellement de la violence ou de la noirceur, comment s’étonner que cette nourriture ait un impact négatif sur mes pensées quotidiennes ?
Le niveau émotionnel : quelles sont mes relations ? Nourrisantes ou toxiques ? Pourquoi maintenir des relations qui me font du mal ? Pourquoi continuer à poursuivre dans le rôle de la victime ?
Lorsque j’accompagne des personnes qui souffrent de boulimie, je conseille de « sacraliser » la nourriture avant l’absorption (via une prière, un petit rituel …) et d’absorber la nourriture lentement, en conscience. Cela permet de rétablir une connection plus saine entre la nourriture terrestre et le plan vibratoirement plus élevé de la personne.