L’ADN se transmet entre générations. C’est une évidence scientifique. On parle moins de l' »ADN inconscient » qui peut se transmettre d’une génération à l’autre. L’information familiale peut venir de très loin dans le temps et influencer nos vies …
Quelles sont ces mémoires ?
- Le rêve non réalisé d’un parent : « moi parent, j’aurais aimé faire cela dans ma vie. Je n’ai pu le faire. Si un de mes enfants le réalise, il sera heureux ». C’est ainsi que je pousse consciemment ou inconsciemment mes enfants à réaliser mes rêves.
- L’ échec d’un parent : « mon père s’est planté dans son entreprise. Alors je m’investis consciemment ou inconsciemment du rôle de réparer son échec ».
- Les secrets de famille : « Dans une famille, le premier né décède peu après sa naissance. Les parents ont par après un autre enfant. Cet enfant s’appelle comme le premier enfant décédé. Il s’agit donc d’un « enfant de remplacement ». Cet enfant présente des troubles psychologiques jusqu’au jour où on lui apprend la vérité. Les troubles cessent alors ».
Il existe de très nombreux exemples. Ces mémoires, souvent enfouies profondément dans l’inconscient familial, nous guident en fait dans nombre de nos choix, qu’ils soient d’ordre privé ou professionnel. Grâce à un travail transgénérationnel sur nous-mêmes, nous pouvons mettre en lumière ces vieilles mémoires, les rendre conscientes. Cela nous permet dès lors de devenir plus libre et de faire des choix plus ajustés à qui nous sommes vraiment. En travaillant sur les mémoires, on libère en fait les générations suivantes. Souvent, un membre de la famille se charge de ce travail pour le collectif familial. Il devient souvent thérapeute. En contrepartie, il grandit et s’autonomise.
Travail transgénérationnel
Il s’agit d’un travail sur les mémoires familiales, que ces mémoires viennent de nos parents ou des générations précédentes. Il peut s’agir d’une véritable enquête auprès des ancêtres encore vivants pour mettre à jour ces mémoires et analyser ensuite si elle affectent notre vie. Il nous appartiendra alors de nous en libérer par différents moyens mis en évidence par des outils spécifiques. Je peux aussi accepter d’endosser une mémoire familiale (par exemple le rêve de mes parents) si cela correspond à ma nature profonde. Cette mémoire ne sera alors pas un poids mais une invitation à évoluer et à grandir dans une direction spécifique.
Il existe aussi des mémoires si anciennes qu’il n’est plus possible d’accéder à l’information concrète via les parents encore vivants. Il existe des méthodes très particulières qui permettent de mettre à jour ces mémoires. Il s’agit des constellations familiales. Sur base de mon expérience, il est possible de se libérer de mémoires familiales sans qu’elles reviennent nécessairement à la conscience verbale. Le corps peut devenir un canal de libération. Celle-ci s’effectue alors par les émotions sans qu’il soit nécessaire d’en comprendre l’origine ou la cause.
Littérature sur le sujet
Nous sommes un maillon
dans la chaîne des générations. Nous avons parfois, curieusement, à « payer les dettes » du passé de nos aïeux. C’est une sorte de « loyauté invisible » qui nous pousse à répéter,
que nous le voulions ou non, que nous le sachions ou pas,
des situations agréables ou des événements douloureux. Nous
sommes moins libres que nous le croyons, mais nous avons la
possibilité de reconquérir notre liberté et de sortir du destin
répétitif de notre histoire, en comprenant les liens complexes qui
se sont tissés dans notre famille.
Avons-nous réellement choisi notre métier ou sommes-nous déterminés par nos parents, nos aïeux ? Sommes-nous capables de nous débarrasser de ce que l’on peut appeler des « mythes professionnels » qui planent dans notre famille ?